Jim Jones nous rend nostalgique du son new-yorkais des années 2000.
On
L’intro de l’album «Cristal Occasions» sonne exactement comme on l’imagine: un sample vocal sur 808 et un discours sur l’état de l’union du Capo lui-même, Jim putain de Jones. Calmement, avec une vigueur sérieuse, Jim parle des difficultés et échecs dans sa vie et carrière tout en saluant ses décennies de succès.
Mis à part cette intro et une poignée d’autres morceaux («NYC», «Mama I Made It» et «To Whom It May Concern») qui sonnent comme s’ils venaient tout juste d’un MPC Heatmakerz 2002 et nous rendent nostalgiques des Diplomats, les sons ont bien évolué. Le meilleur exemple de l’évolution de Heatmakerz et de leur crack music est peut-être sur le titre «Pity in the Summer» une ode à la Big Apple.
Il s’agit peut-être du meilleur album de Jim Jones de la dernière décennie; où il sonne comme un vieux dealer du quartier de Harlem en survet’ avec des baskets sorties de leur boite et sa porsche garée sur le coin de la rue juste à côté du tabac bleu. EL CAPO, le nouvel album de Jim Jones entièrement produit par Heatmakerz, à écouter dans votre SUV Mercedes GLC louée pour une balade en été.